Christian PIAT

 

 

La pratique des arts martiaux ne m’était pas inconnue puisque j’avais pratiqué le judo jusqu’à l’âge de 20 ans.

 

A cette époque le karaté était moins connu et faisait ressortir une certaine image de violence.

 

Après avoir vu cet art martial lors de reportages ou autres, j’en fus impressionné.

 

C’est alors que Johnny Gence travailla quelques temps dans la même entreprise et après une conversation, je décidais de m’inscrire dans son club. Il faut dire que mon âge me complexait, puisque je venais d’avoir mes 40 ans.

 

Je découvrais un art tout à fait nouveau et le soir, après une journée de stress au travail, il fallait faire le vide dans sa tête.

Il est vrai que mon esprit n’était pas aussi réactif que celui des « jeunes « et fut très heureux, après de longues séances d’entraînements de décrocher mes premières ceintures.

 

Au fil des ans je devenais plus enthousiaste et appréciais la technicité de mon professeur, Gence Johnny. Sans lui, je n’en serai certainement pas à mon niveau.

 

Le fait de progresser dans la fédération du karaté traditionnel m’a donné l’impression de trouver une famille. Moi qui ne recherche pas les combats mais le travail sur soi et sur l’apprentissage des Katas, je me sens très bien entouré d’autant que lors du stage à Paris, j’ai côtoyé Maître Nishiyama, chose impensable il y a encore 5 ans.

 

Je suis fier d’avoir obtenu ma ceinture noire 1er dan à 47 ans et il faut savoir être patient et ne pas brûler les étapes mais le travail, l’entraînement nous permettent de progresser et de s’épanouir et dieu sait qu’il me reste encore beaucoup à apprendre.